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Old June 9th, 2013 #20
Freya von Asgard
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Default La conception fasciste du Droit

La conception fasciste du Droit rejette avec la dernière vigueur la devise Fiat justicia, pereat mundus (Que la justice s'accomplisse, le monde dût-il s'effondrer) pour faire sienne la sentence du Feldmarschall Hermann Goering "Les lois ne doivent pas reposer sur l'idée qu'il y aurait un droit abstrait, complètement détaché du peuple. Le législateur ne doit pas vouloir substituer au droit populaire l'arbitraire né d'arbitraires constructions de l'esprit". Pour être légitime, bien compris et bien perçu de tous, le Droit d'un peuple doit donc être conforme à sa race de l'âme, et la justice liée aux forces qui vivent dans le peuple dont elle doit être un organe actif.


Le Droit ne porte pas en lui-même sa raison d’être, il a pour tâche de protéger le compatriote et sa propriété et de défendre le peuple contre les éléments asociaux². Une justice populaire n'est possible que dans une procédure que ledit peuple peut comprendre et qui lui assure une protection prompte et efficace. Les parties et leurs représentants doivent avoir conscience que la justice ne les sert pas seulement eux-mêmes, mais en même temps et avant tout la sécurité de l'ensemble de la nation. Il ne saura être permis à aucune de ces parties d'abuser de la force de travail du tribunal par une obstruction procédurière mal intentionnée ou insouciante. La protection du droit dont chacun peut bénéficier aura pour contrepartie le devoir de faciliter le travail des magistrats par une procédure honnête et consciencieuse. Il sera donc rappelé aux avocats de la défense que leur devoir consiste à veiller à ce que le coupable dont ils ont la charge reçoive une peine proportionnée à la gravité des faits qui l'ont mené devant un prétoire, et non pas de le faire acquitter par n'importe quel moyen.


Dans le domaine du Droit Civil, le fascisme s'opposera aux ruses et roublardises d'avocats avides de gain et de leurs clients. Sur celui du Droit Pénal, il récusera avec la même fermeté le point de vue exprimé par la formule "pas de peine sans loi pénale" pour proclamer le principe contraire "pas de délit sans punition". En effet, les lois pénales de la démocratie libérale ne permettent de punir un acte que lorsque le caractère répréhensible de cet acte est expressément indiqué par la loi : le droit fasciste stipulera que tout acte méritant peine d'après l'idée fondamentale du Code Pénal et d'après le sain sentiment populaire doit être puni. Dans certains pays la police refuse d’intervenir en cas de bruit exagéré, sous prétexte qu’aucun article de loi n’en parle : est-il vraiment besoin que soit indiqué en toutes lettres dans un code de loi que le tapage, diurne ou nocturne, constitue un trouble de voisinage ? Certes pas ! La protection de la société contre les actes délictueux ne doit pas être battue en brèche du fait que le texte du Code Pénal comporte des lacunes permettant à un habile malfaiteur de se soustraire aux rigueurs de la loi : c'est l'esprit de la loi qui doit être pris en compte, et non sa lettre - la légitimité plus que la légalité. La formule Nullum crimen, nulla pœna sine lege constitue la garantie d'une liberté, celle d'agir correctement; elle est là pour protéger le citoyen qui veut édifier sa vie sur le terrain de l'honnêteté, et non point celui qui veut prospérer parasitairement, juridiquement bien conseillé et dépourvu de scrupules, sur le marécage de l'escroquerie habile.

La jurisprudence sera supprimée car, autrefois science du droit – c-à-d : interprétation du droit et des lois - elle désigne désormais l'ensemble des décisions rendues par les tribunaux dans des cas semblables ou analogues permettant de déduire des principes de droit constituant interprétation des règles générales édictées par la loi. De ceci il ressort qu’un magistrat ou un jury ont donc à se soucier lors de la prononciation d'un verdict, non pas seulement de rendre justice équitablement, mais des conséquences ultérieures que peut avoir leur décision dans un jugement similaire ou comparable. Or comment accepter que la liberté, voire la vie, d'un citoyen dépende, non de ce qu'il a fait, mais d'hypothèses plus ou moins fondées sur les suites possibles de son acquittement? Ce serait livrer chaque justiciable à l'arbitraire, aux peurs fantasmées de ceux qui ont charge, professionnellement ou factuellement, d'innocenter ou de condamner, et décider d'un coup que le cas individuel ne compte pas en faveur de spéculations sur un avenir aléatoire. Pareil procédé est inadmissible dans un Etat fasciste.


En organisant la procédure avec autorité mais en se tenant en contact étroit avec les parties, je juge fasciste devra s'employer à ce qu'après une préparation méticuleuse et méthodique chaque litige soit tranché autant que possible en une seule audience. Il devra éviter les ajournements ne s'imposant pas impérieusement, et empêcher que les procédures ne souffrent d’une durée excessive : ce n'est qu'ainsi que l'on aboutira à une procédure orale et directe dont le déroulement inspire confiance aux parties parce qu'elles le comprennent. Il sera naturellement hors de question qu'une accumulation exagérée de renvois, d'appels et de formulaires permettent à un coupable de s'en tirer du simple fait qu'il manque une signature sur un seul bulletin, ou qu'une date ait été mal marquée du fait de la fatigue infligée à un fonctionnaire à cause d'un jugement traînant inutilement en longueur.


La tâche du juge fasciste consistera à juger et punir un acte ou une omission¹ en fonction des circonstances en se fondant sur la vie quotidienne. Ce n'est qu'en agissant comme un médecin qu'il pourra donner les soins nécessaires au corps social dont il a la charge, qu'il pourra en éliminer les éléments nocifs, et trouver la sérénité dont toute personne a besoin pour accomplir une grande tâche. Car selon la conception fasciste de la Justice, l’office du juge ne consistera pas à interpréter les paragraphes de la loi, mais à rechercher ce qui est juste. La loi doit le seconder dans cet effort mais je juge fasciste ne devra pas se sentir lié par la lettre de la loi si l'application littérale de celle-ci doit entraîner une décision injuste, contraire à son sentiment racial de l'équité. Le juge fasciste aura le devoir d'interpréter le sens d'un paragraphe plus librement que le sens de la loi ne semble l'admettre si son expérience et sa connaissance des hommes lui disent que c'est nécessaire : ainsi, de nos jours dans nos démocraties libérales, il est dans chaque quartier un ou plusieurs quidams qui émargent à des caisses d’aide sociale mais paradent en vêtements de luxe et voitures de grosse cylindrée. Est-il besoin d’une longue enquête coûteuse et d’un savant amoncellement de preuves pour s’assurer que ces personnes vivent d’activités criminelles ? Certes non : dans une société fasciste, le cas de semblables individus pourra, et devra, être réglé dans l’après-midi suivant son arrestation.


Si la légalité est le caractère de ce qui est conforme à la loi, la légitimité est l'ensemble des conditions visant au respect des règles et coutumes établies dans un pays en fonction du caractère du peuple qui l’occupe. La légalité repose donc sur une autorité fondée sur des bases juridiques, et la légitimité sur des bases éthiques ou morales. Au delà de toute considération juridique pusillanime, le Droit fasciste part du principe que la légalité doit tirer son essence de la légitimité, et donc ne saurait être une construction abstraite transcendante; et pas davantage être au service, comme l’ont justement dénoncé maintes fois les marxistes, d’une classe sociale possédante au détriment des autres. Par exemple, l’Etat fasciste n’oubliera pas qu’une des causes – quoique pas la seule -- de l’immigration africaine en Europe est le colonialisme économique entretenu par quelques ploutocrates dans les pays africains depuis leur indépendance politique : ce colonialisme économique y entretient de telles conditions de vie que les populations de ces pays n’ont d’autre choix que d’émigrer. L’honneur des nations européennes exigera que ceci prenne définitivement fin, car on traite efficacement un mal en s’en prenant à ses causes et non à ses seuls effets. C’est ainsi que l’édifice vermoulu de l’ordre juridique marchand sera définitivement jeté à bas et remplacé par un ordre de vie communautaire européen basé sur les valeurs de la race, du sol et du travail productif non spéculatif.



¹ telle que la non-dénonciation de malfaiteur, ou la non-assistance à personne en danger, etc...
² tout comme le progrès technologique ne porte pas sa raison d’être en lui-même mais doit être au service de l’humain.
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Nemo me impune lacessit: sanctificetur nomen meum, adveniat regnum meum, et fiat voluntas mea in terra

卍 Freya Magna, Augusta Europaea 卐