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Old June 2nd, 2018 #1
alex revision
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Default Ultra-droite: Benedetti et Gabriac jugés pour reconstitution de ligue dissoute après l'affaire Méric

Ultra-droite: Benedetti et Gabriac jugés pour reconstitution de ligue dissoute après l'affaire Méric

Deux figures de l'ultra-droite, Yvan Benedetti et Alexandre Gabriac, comparaissent lundi à Lyon pour avoir reconstitué ou maintenu deux organisations après leurs dissolutions administratives, prononcées dans la foulée de la mort de Clément Méric il y a cinq ans.

L'OEuvre française et les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR) ont été dissoutes par décrets du président François Hollande le 25 juillet 2013, après la mort de ce militant d'extrême gauche lors d'une bagarre, le 5 juin 2013 à Paris, avec des militants proches d'un autre groupe d'extrême
droite, Troisième Voie, également dissous.

Yvan Benedetti, 52 ans, avait pris la tête de L'OEuvre française, mouvement pétainiste fondée par Pierre Sidos en 1968, après avoir été exclu du Front national en 2011 pour s'être qualifié lui-même "d'antisioniste, antisémite et antijuif".

Son éviction était intervenue dans le contexte de la succession de Jean-Marie Le Pen à la présidence du parti, pour laquelle il avait soutenu le Lyonnais Bruno Gollnisch contre Marine Le Pen, tout comme Gabriac.

Ce dernier, élu conseiller régional FN en Rhône-Alpes en 2010, a été exclu du parti lepéniste l'année suivante après la diffusion d'une photo le montrant en train de faire un salut nazi. Il avait alors réactivé les JNR fondées en 1987 par le futur leader de Troisième voie, Serge Ayoub, pour en faire la branche jeunesse de L'OEuvre française.

En 2013, les deux militants avaient contesté devant le Conseil d'Etat, en vain, la dissolution de leurs mouvements, tout en développant un site internet, "Jeune nation", pour y relayer une "information sans concession".

Ce site toujours actif, qui porte le nom d'un précédent mouvement de Pierre Sidos interdit en 1958, indiquait notamment l'agenda des deux hommes et les dates de "rencontres militantes".

En juin 2014, le parquet de Lyon ouvrait une information judiciaire pour "participation au maintien ou à la reconstitution d'association ou groupement dissous" et les deux hommes étaient mis en examen.

"Ce n'est pas à un gouvernement qui a deux ans d'existence de prononcer l'interdiction d'un mouvement qui existe depuis 1968", déclarait alors Yvan Benedetti, qui se présente depuis sur Twitter comme le "Président envers et contre tout de l'OEuvre française".

Cet ancien conseiller municipal de Vénissieux, est aujourd'hui porte-parole du Parti nationaliste français (PNF). Alexandre Gabriac a rejoint le mouvement Civitas, dont il a été candidat aux dernières législatives en Isère, obtenant 0,57% des suffrages.

Tous deux ont été condamnés pour avoir organisé et/ou participé à une manifestation "contre le racisme anti-blanc", interdite en septembre 2012 à Paris, qui avait donné lieu à 57 interpellations. La Cour de cassation doit se prononcer le 20 juin sur un pourvoi d'Alexandre Gabriac.

https://www.lyonpremiere.com/Ultra-d...ic_a19313.html
 
Old June 4th, 2018 #2
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France : six mois avec sursis requis contre des militants d'ultra-droite

Des peines de six mois de prison avec sursis et 15.000 euros d'amende ont été requises lundi contre Alexandre Gabriac et Yvan Benedetti, deux figures de l'ultra-droite poursuivis pour reconstitution de ligue dissoute.

Après la mort de Clément Méric, jeune militant d'extrême gauche tué dans une bagarre avec l'extrême droite à Paris, François Hollande avait décidé de dissoudre en 2013 "L'×uvre Française" et "Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires", mouvements présidés par Yvan Benedetti et Alexandre Gabriac.

A défaut de pouvoir obtenir satisfaction devant le Conseil d'Etat dans le cadre d'un recours, les deux militants d'ultra-droite avaient lancé un nouveau site internet baptisé "Jeune Nation" pour relayer leurs idées.

Le procureur, Vincent Lemonier, dans son réquisitoire, a qualifié ce qui leur était reproché de "faits sérieux".

"Ce n'est pas rien de célébrer le régime nazi et Franco. Ce sont des régimes politiques qui ont dévasté l'Europe. Que la loi interdise d'en faire l'apologie est parfaitement justifié", a-t-il déclaré. "A quoi servirait-il de dissoudre un mouvement si on avait le droit de garder son drapeau, d'organiser des réunions, de garder son nom sur la sonnette et son compte en banque ?"

Le représentant du parquet a demandé au tribunal de les condamner à la même peine alors que les deux militants d'ultra-droite ont adopté des positions radicalement différentes.

Yvan Benedetti, 52 ans, ancien président de L'×uvre française et ancien conseiller municipal de Vénissieux, élu sous l'étiquette FN avant d'être exclu du parti lepéniste, a assumé et même revendiqué sa position. "Je considère que cette interdiction est illégitime, elle est totalement arbitraire" a-t-il lancé.

Alexandre Gabriac, 27 ans, ancien président des Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires et ancien conseiller régional FN exclu du parti lepéniste en 2011 pour avoir posé sur une photo en position de salut nazi, s'est défendu d'avoir poursuivi ses activités après la dissolution du mouvement. Il a plaidé "la négligence" et assuré s'être mis en conformité avec la loi après avoir été convoqué par la police.

La décision a été mise en délibéré au 4 juillet.

https://www.lorientlejour.com/articl...ra-droite.html
 
Old July 4th, 2018 #3
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Pas de prison mais des amendes pour Alexandre Gabriac et Yvan Benedetti

Le tribunal de grande instance de Lyon n'a pas suivi les réquisitions du parquet au procès d'Alexandre Gabriac et Yvan Benedetti.

L'ancien leader des Jeunesses Nationalistes a été condamné à 30 jours amende à 50 euros, tandis que le fondateur de l'Oeuvre Française a écopé de 80 jours amende à 50 euros.

Le parquet avait requis six mois de prison avec sursis et 15 000 euros d'amende à l'encontre des deux figures de l'ultra-droite lyonnaise, jugées pour reconstitution de ligue dissoute.

Pour rappel, Alexandre Gabriac et Yvan Benedetti ont été, au début des années 2010, à l'initiative de nombreuses actions coup-de-poing avant que leurs formations, les Jeunesses Nationalistes et l'Oeuvre française, ne soient dissoutes administrativement par décrets du président de la République François Hollande en 2013 après la mort du militant d'extrême-gauche Clément Méric. Il leur était reproché de ne pas avoir tenu compte de cette dissolution et d'avoir continué à organiser des réunions ou des rassemblements avec les membres de leurs ex-groupuscules.

Depuis, Alexandre Gabriac a rejoint les rangs des catholiques intégristes de Civitas. Quant à Yvan Benedetti, il est désormais porte-parole du Parti nationaliste français, qui regroupe de nombreux anciens militants de l'Oeuvre française et des Jeunesses nationalistes.

https://www.lyonmag.com/article/9613...yvan-benedetti
 
Old September 2nd, 2018 #4
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Trois skinheads aux assises pour la mort de l'"antifa" Clément Méric

Cinq ans après la mort de Clément Méric, devenu un symbole de l'engagement antifasciste, trois skinheads comparaissent à partir de mardi aux assises pour répondre des coups portés contre cet étudiant de 18 ans tué lors d'une bagarre en plein Paris.

Le 5 juin 2013 vers 18H00, des "skins" et des "antifas" se retrouvent à la même vente privée de vêtements, dans une boutique du quartier Saint-Lazare. Les jeunes se toisent, s'invectivent.

Quarante minutes plus tard, une rixe éclate au pied de l'église voisine Saint-Louis d'Antin: Clément Méric, étudiant à Sciences-Po qui se remet tout juste d'une leucémie, s'écroule. Son décès sera prononcé le lendemain.

https://www.rtl.be/info/monde/france...c-1055729.aspx
 
Old December 9th, 2019 #5
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Mort de Clément Méric : deux ex-skinheads jugés en appel

Condamnés en première instance à 11 et 7 ans de prison, deux ex-skinheads impliqués dans la mort de l'étudiant breton antifasciste Clément Méric, tué lors d'une rixe en 2013, sont jugés en appel devant les assises de l'Essonne à partir de ce lundi

09/12/2019

L'enjeu principal de ce nouveau procès pour Esteban Morillo, le plus lourdement condamné par la cour d'assises de Paris en septembre 2018 : obtenir une "diminution significative" de sa peine, dit son avocat Patrick Maisonneuve.

La cour l'avait déclaré coupable d'avoir frappé Clément Méric, étudiant brestois de 18 ans, avec un poing américain. Lui, 20 ans à l'époque, a toujours admis avoir asséné "deux coups", mais à mains nues.

https://france3-regions.francetvinfo...l-1760153.html
 
Old December 13th, 2019 #6
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Mort de Clément Méric : le procès en appel renvoyé à cause des grèves

Plusieurs témoins clés ne peuvent pas se rendre au procès en appel des deux ex-skinheads impliqués dans la mort du militant antifasciste.

11 décembre 2019

Le procès en appel de deux ex-skinheads impliqués dans la mort du militant antifasciste Clément Méric, lors d'une rixe en 2013, a été renvoyé mercredi à une date ultérieure, en 2020, à cause du mouvement de grève contre la réforme des retraites.

« Plusieurs témoins essentiels ont indiqué qu'ils ne pourraient pas faire le déplacement à cause des grèves qui perturbent les transports. Pour la bonne administration de la justice, le président de la cour d'assises (de l'Essonne) a décidé d'un renvoi », a expliqué le tribunal d'Evry.

La date n'a pas encore été fixée, mais il devrait se tenir au deuxième semestre 2020. Le procès en appel d'Esteban Morillo, 27 ans, et Samuel Dufour, 26 ans, condamnés en première instance en 2018 à 11 et 7 ans de prison, avait débuté mardi après-midi. Il aurait dû commencer la veille mais avait été reporté deux fois à cause de l'absence d'Esteban Morillo.

Des témoins clés bloqués par la grève

Amené par les gendarmes et sur demande de la cour depuis l'Aisne où il réside, ce dernier avait expliqué à la barre qu'il n'avait pas trouvé de moyen de transport pour venir.

Il était présent mercredi matin pour la reprise de l'audience, qui s'est tenue normalement. Le président de la cour a décidé du renvoi dans l'après-midi, après avoir appris que plusieurs témoins clés, résidant hors d'Ile-de-France, ne pourraient pas venir.

Le 5 juin 2013, Clément Méric, étudiant de 18 ans qui se remettait d'une leucémie, s'était écroulé sur le bitume à Paris lors d'une brève rixe entre militants d'extrême gauche et skinheads d'extrême droite, après une rencontre fortuite dans une vente privée de vêtements de la marque Fred Perry.

Condamnés en septembre 2018 par la cour d'assises de Paris, Esteban Morillo, qui avait reconnu être l'auteur des coups mortels, et Samuel Dufour, avaient tous deux fait appel. Ils avaient été remis en liberté sous contrôle judiciaire quelques mois plus tard, dans l'attente de leur nouveau procès.

http://www.leparisien.fr/faits-diver...19-8215260.php
 
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