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Old November 23rd, 2022 #1
alex revision
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Default La secrétaire d’un camp nazi, qui s’était enfuie avant son procès, a été condamnée

La secrétaire d’un camp nazi, qui s’était enfuie avant son procès, a été condamnée

Deux ans de prison avec sursis ont été requis mardi contre une ancienne secrétaire d’un camp de concentration, âgée de 97 ans, dans l’un des derniers procès de l’époque nazie en Allemagne.

22/11/2022

Irmgard Furchner, accusée de complicité de meurtres dans plus de 11.000 cas au camp de concentration de Stutthof, dans l’actuelle Pologne, est jugée depuis septembre 2021 devant la Cour d’Itzehoe, dans le nord de l’Allemagne.

Le procès avait débuté de manière rocambolesque lorsque l’accusée avait pris la fuite le jour de l’ouverture des audiences. La nonagénaire ne s’était pas présentée au tribunal mais avait quitté en taxi son logement dans un foyer pour personnes âgées. Elle avait été retrouvée au bout de quelques heures.

Âgée au moment des faits de 18 à 19 ans, Mme Furchner, qui travaillait en tant que dactylographe et secrétaire du commandant du camp, Paul Werner Hoppe, avait une position «d’une signification essentielle» dans le système inhumain du camp, a affirmé mardi la procureure Maxi Wantzen dans ses réquisitions. «Elle veillait à ce que le camp puisse continuer à fonctionner», a-t-elle ajouté.

Une «signification historique exceptionnelle»

Recroquevillée dans sa chaise roulante, coiffée d’une casquette rouge et d’une veste de la même couleur, Irmgard Furchner a assisté sans mot dire aux réquisitions. La procureure a souligné la «signification historique exceptionnelle» de ce procès. Un jugement au caractère avant tout «symbolique» est «essentiel», a-t-elle ajouté.

Elle a regretté que l’ancienne secrétaire ne se soit pas exprimée devant la Cour sur les accusations, tout en ajoutant qu’elle avait le droit de garder le silence. Selon son avocat, Wolf Molkentin, elle ne nie pas l’Holocauste et les crimes nazis. Ce dernier a indiqué à l’AFP ne pas être surpris par la sentence requise par le parquet.

«C’est la période maximale de prison avec sursis que l’on puisse réclamer», a-t-il dit. En raison de son âge à l’époque des faits, Irmgard Furchner comparaît devant une Cour spéciale pour jeunes. «Elle ne s’est pas exprimée et ne va pas le faire, à ma connaissance», a déclaré à l’AFP son avocat.

Des témoignages durant le procès

Dans une interview donnée en 2019 au journal local NDR, l’ex-secrétaire avait indiqué «n’avoir rien su» des massacres commis dans ce camp. Tout au long du procès, plusieurs survivants du camp ont témoigné de la souffrance endurée à l’époque. «Ils ont estimé que c’était de leur devoir de parler, même s’ils devaient surmonter leur douleur pour le faire», a observé la procureure.

À Strutthof, camp proche de la ville de Gdansk (Dantzig à l’époque) où périrent environ 65.000 personnes, «des détenus juifs, des partisans polonais et des prisonniers de guerre soviétiques» ont été systématiquement assassinés, selon les historiens.

Soixante-dix-sept ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne continue de rechercher d’anciens criminels nazis encore en vie, illustrant la sévérité accrue, quoique jugée très tardive par les victimes, de sa justice. Très peu de femmes impliquées dans les horreurs nazies ont été poursuivies depuis la fin de la guerre. Ainsi, la secrétaire particulière d’Adolf Hitler, Traudl Junge, n’a jamais été inquiétée jusqu’à sa mort en 2002.

La jurisprudence de la condamnation en 2011 de John Demjanjuk, un gardien du camp de Sobibor en 1943, à cinq ans de prison ferme, permet désormais de poursuivre pour complicité de dizaines de milliers d’assassinats n’importe quel auxiliaire d’un camp de concentration, du garde au comptable. En juin dernier, un ancien gardien du camp de concentration de Sachsenhausen (nord de Berlin), âgé de 101 ans, avait été condamné à cinq ans de prison.


https://soirmag.lesoir.be/478541/art...-ete-condamnee
 
Old December 20th, 2022 #2
alex revision
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Une ex-secrétaire d'un camp nazi, âgée de 97 ans, condamnée à deux ans de prison avec sursis

Mardi, 20 décembre 2022

Une ancienne secrétaire d'un camp de concentration, âgée de 97 ans, a été condamnée mardi à deux ans de prison avec sursis, dans l'un des derniers procès de l'époque nazie en Allemagne.

Irmgard Furchner, accusée de complicité de meurtres dans plus de 10 000 cas au camp de concentration de Stutthof, dans l'actuelle Pologne, était jugée depuis septembre 2021 devant la Cour d'Itzehoe, dans le nord de l'Allemagne.

Cette condamnation est conforme aux réquisitions du parquet qui avait souligné la «signification historique exceptionnelle» de ce procès, avec un jugement au caractère avant tout «symbolique».

La nonagénaire, coiffée d'un bonnet blanc, était présente au prononcé du verdict qu'elle a écouté assise dans son fauteuil roulant.

Elle ne s'était pas exprimée devant la Cour, sauf durant l'une des toutes dernières audiences, en décembre, où elle avait formulé des regrets.

«Je suis désolée pour tout ce qui s'est passé. Je regrette d'avoir été à Stutthof à ce moment-là», avait-elle déclaré.

Irmgard Furchner est la première femme à être jugée en Allemagne depuis des décennies pour les crimes commis sous les nazis.

Faim, maladie, épuisement

Elle avait tenté d'échapper à son procès en prenant la fuite le jour de l'ouverture des audiences. Elle avait quitté en taxi son logement dans un foyer pour personnes âgées, mais ne s'était pas présentée au tribunal. Elle avait été retrouvée quelques heures après.

Âgée au moment des faits de 18 à 19 ans, Mme Furchner, qui travaillait comme dactylographe et secrétaire du commandant du camp, Paul Werner Hoppe, avait une position «d'une signification essentielle» dans le système inhumain du camp, avait affirmé la procureure Maxi Wantzen dans ses réquisitions.

Ses avocats avaient réclamé son acquittement, estimant qu'il n'avait pas été prouvé qu'elle avait connaissance des meurtres pratiqués de façon systématique à Stutthof.

En raison de son âge au moment des faits, Irmgard Furchner était jugée devant une Cour spéciale pour jeunes.

À Stutthof, camp proche de Gdansk (Dantzig à l'époque) où périrent environ 65 000 personnes, «des détenus juifs, des partisans polonais et des prisonniers de guerre soviétiques» ont été systématiquement assassinés.

Tout au long du procès, plusieurs survivants ont témoigné, estimant, selon la procureure, que «c'était de leur devoir de parler, même s'ils devaient surmonter leur douleur pour le faire».

Ils ont vécu dans des conditions désastreuses destinées à les faire mourir à petit feu. La plupart des détenus périrent de faim, de soif, de maladies, comme le typhus, et d'épuisement à cause du travail forcé.

Pour exécuter les plus faibles, le camp disposait de chambres à gaz et d'un autre lieu typique de l'Allemagne nazie, où l'on tuait d'un tir dans la nuque la victime en prétextant un examen médical.

Rouage

Selon la procureure, les crimes commis n'auraient pas été possibles sans le système bureautique dont Mme Furchner était l'un des rouages. Elle bénéficiait de la confiance du commandant et avait accès à tous les documents jugés confidentiels.

Soixante-dix-sept ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne continue de rechercher d'anciens criminels nazis encore en vie, illustrant la sévérité accrue, quoique tardive, de sa justice.

Très peu de femmes impliquées dans les crimes nazis ont été poursuivies. La secrétaire particulière d'Adolf Hitler, Traudl Junge, n'a jamais été inquiétée jusqu'à sa mort en 2002.

La jurisprudence de la condamnation en 2011 de John Demjanjuk, un gardien du camp de Sobibor en 1943, à cinq ans de prison ferme, permet désormais de poursuivre pour complicité de dizaines de milliers d'assassinats n'importe quel auxiliaire d'un camp de concentration, du garde au comptable.

En juin, un ancien gardien du camp de concentration de Sachsenhausen (nord de Berlin), âgé de 101 ans, a été condamné à cinq ans de prison.

https://www.journaldequebec.com/2022...on-avec-sursis
 
Old December 29th, 2022 #3
alex revision
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Une ex-secrétaire de camp nazi récemment condamnée décide de faire appel

Une ancienne secrétaire d’un camp de concentration nazi âgée de 97 ans, récemment condamnée à deux ans de prison avec sursis pour complicité de meurtre, a décidé de faire appel, a annoncé mercredi le tribunal d’Itzehoe (Allemagne).

28-12-22

La Cour fédérale de justice sera chargée d’examiner d’éventuels vices de procédure, a précisé une porte-parole du tribunal dans un communiqué, précisant que d’ici là, le verdict n’était “pas exécutoire”. Un représentant de partie civile a également fait appel, a-t-elle ajouté.

Irmgard Furchner, 97 ans, s’est vu infliger le 20 décembre une peine de deux ans de prison avec sursis au terme de l’un des ultimes procès sur l’époque nazie en Allemagne. Accusée de complicité de meurtres dans plus de 10.000 cas au camp de Stutthof, dans l’actuelle Pologne, elle était jugée depuis septembre 2021.

“Inimaginable qu’elle n’ait rien remarqué”

La condamnation était conforme aux réquisitions du parquet qui avait souligné la “signification historique exceptionnelle” de ce procès, avec un jugement avant tout “symbolique”. Ses deux avocats avaient en revanche demandé un non-lieu. Selon eux, le procès n’a pas prouvé qu’elle avait connaissance des meurtres pratiqués de façon systématique à Stutthof.

À proximité immédiate des prisonniers, “l’odeur des cadavres était omniprésente” a de son côté estimé le tribunal, considérant “inimaginable que l’accusée n’ait rien remarqué”. L’intéressée s’était déclarée “désolée pour tout ce qui s’est passé” et avait dit “regretté d’avoir été à Stutthof à ce moment-là”.

Âgée au moment des faits de 18 à 19 ans, Mme Furchner était employée en tant que dactylographe et secrétaire du commandant du camp, Paul Werner Hoppe. A Stutthof, un camp proche de Gdansk (Dantzig à l’époque) où périrent environ 65.000 personnes, des détenus juifs, des partisans polonais et des prisonniers de guerre soviétiques ont été systématiquement tués.

À la recherche d’anciens criminels nazis

Soixante-dix-sept ans après la fin de la Seconde guerre mondiale, l’Allemagne continue de rechercher d’anciens criminels nazis encore en vie, illustrant la sévérité accrue, quoique tardive, de sa justice.

La jurisprudence de la condamnation en 2011 de John Demjanjuk, un gardien du camp de Sobibor en 1943, à cinq ans de prison ferme, permet désormais de poursuivre pour complicité de dizaines de milliers de meurtres n’importe quel auxiliaire d’un camp de concentration, du garde au comptable. En juin, un ancien gardien du camp de concentration de Sachsenhausen (nord de Berlin), âgé de 101 ans, a été condamné à cinq ans de prison.

https://www.7sur7.be/monde/une-ex-se...ppel~a8d4b84c/
 
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